Le repos Saint-François d'Assise, autrefois Cimetière de l'Est, est un des plus importants cimetières catholiques au Québec et même au Canada. Par son statut d’organisme de bienfaisance, d’institution centenaire et par son caractère sacré, Le repos Saint-François d’Assise propose aux utilisateurs – clients, un ensemble de concessions, de biens et de services en accord avec les besoins de chacun et de concert avec les rituels funéraires témoignant de la foi chrétienne.
Le souci de créer un territoire de mémoire et de commémoration, accueillant, paisible et propice au recueillement est au cœur de ses objectifs. Depuis la fondation du Repos Saint-François d’Assise en 1916, des familles lui ont confié la gestion du souvenir de plus de 250 000 personnes dans ses terrains et ses mausolées-columbariums.
Le cimetière dispose de suffisamment d'espace pour accueillir vos proches et vos descendants, pour encore plusieurs générations à venir.
Forts d'une véritable politique d'ouverture et d'accueil, le Repos Saint-François d’Assise à l'écoute des traditions de nombreuses communautés culturelles du Grand Montréal. Plusieurs défunts de familles issues des communautés italienne, vietnamienne, haïtienne, libanaise, portugaise et autres reposent déjà dans notre cimetière.
Outre la section des prêtres séculiers, nous accueillons aussi une trentaine de communautés religieuses.
En tant qu’organisme à but non lucratif, les revenus générés par la vente de concessions et de services funéraires sont réinvestis pour :
- offrir des services d’inhumation, de crémation et funéraires à un prix abordable pour tous
- accompagner les personnes endeuillées grâce au site Web infodeuil.ca
- permettre l’accès à une sépulture digne aux personnes démunies, peu importe leur situation
- organiser des activités artistiques, culturelles et sociales pour la communauté montréalaise et des environs
- contribuer par donation aux organismes communautaires et religieux locaux
Le repos Saint-François d’Assise a comme but premier d’être à l’écoute des familles endeuillées et d’assurer une sépulture digne à toute personne décédée.
Nous sommes là pour vous, que vous optiez pour :
- la crémation (incinération) suivie du dépôt d’une urne dans une niche au columbarium ou de son inhumation dans un lot
- le dépôt d’un cercueil dans une crypte (enfeu) au mausolée
- une mise en terre d’un cercueil dans un lot
Vision
Être la principale référence en matière de services funéraires, de sépulture et d’accompagnement des endeuillé(e)s dans le grand Montréal.Nos services funéraires
Au décès d’un proche ou sous forme d’arrangements préalables (préarrangements funéraires)
Le repos Saint-François d’Assise offre des services et des concessions (lots, niches, cryptes) au moment d'un décès et aussi dans le cadre d'arrangements préalables.
Vous souhaitez en savoir plus?
Accompagnement des personnes endeuillées
Sur notre site Web infodeuil.ca, vous trouverez réflexions, analyses, ressources et événements afin de mieux vivre, comprendre et traverser plus facilement le deuil.
L’implication sociale du Repos Saint-François d’Assise
Notre implication sociale dans la communauté du Grand MontréalDans certains cas, un lieu de sépulture est inaccessible : des enfants qui nous quittent beaucoup trop tôt, des proches disparus et jamais retrouvés, des oubliés de tous sans ami ni famille, des sans-abris et bien d'autres.
C’est pourquoi nous avons choisi de nous impliquer socialement et d'accueillir aussi les plus démunis de notre société afin qu'ils aient accès à une sépulture, peu importe leur situation.
Vous souhaitez en savoir plus sur notre implication dans la communauté du Grand Montréal?
Le repos Saint-François d'Assise a su réunir les membres d’une équipe multidisciplinaire qui partagent un même objectif : accompagner les familles endeuillées dans le choix des services funéraires les mieux adaptés à leurs besoins.
En tout, c’est plus de 60 personnes expérimentées et formées dans leur domaine d’activité qui sont là pour vous : préposés à l'accueil, horticulteurs, techniciens à la crémation, conseillers aux familles et bien d’autres.
Ensemble, nous veillons à ce que votre passage chez nous réponde entièrement à vos attentes et qu’il se déroule dans le calme et la sérénité.
Vous avez des questions?
Une paroisse créée en Nouvelle-France le 4 juin 1724 a joué un rôle essentiel dans la naissance et le développement du Repos Saint-François d’Assise. Lorsqu’elle a été fondée, les habitants de la Côte de la Longue-Pointe ont choisi comme patron et protecteur saint François d’Assise.
Le cimetière de la paroisse Saint-François d’Assise de la Longue-Pointe se trouvait à côté de l’église dont la façade de pierre se dressait majestueusement face au fleuve Saint-Laurent. Aujourd’hui, à cet emplacement, l’église a disparu pour céder place à l’emprise du pont-tunnel Louis-Hyppolite-Lafontaine, symbole de la Révolution tranquille.
Le cimetière de la paroisse Saint-François d’Assise de la Longue-Pointe est le précurseur du Cimetière de l’Est de Montréal, créé de toutes pièces le 16 mars 1916 sur ce lieu qui est vous est familier.
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01 - Pourquoi créer un nouveau cimetière?
Parce que le premier cimetière paroissial, qui a servi pendant presque deux siècles, ne peut plus recevoir de défunts.
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02 - Où créer un nouveau cimetière?
La Fabrique de la paroisse dispose d’un atout maître. En effet, elle est l’héritière d’une terre qui lui a été léguée par Nicolas Desautels le 22 avril 1841. Cette terre tout en longueur délimite un territoire qui s’étend, au sud, sur 117 m en front du fleuve Saint-Laurent, sur près de 5 km au nord, jusqu’à l’actuelle autoroute métropolitaine.
De plus, la Fabrique achète douze arpents de terrain situés presque à l’extrémité nord de cette terre, qui viennent s’ajouter au legs Désautels. Au final, le cimetière a son front sur le chemin dit Chemin de la Longue-Pointe et mesure, comme on disait alors, « 84 arpents de profondeur par huit arpents de largeur ».
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03 - Naissance d’une entreprise à vocation sociale
Le 27 décembre 1915, Mgr Bruchési approuve les résolutions qui lui sont présentées par les marguilliers et recommande au gouvernement du Québec l’adoption du projet de loi privé piloté à cet effet par Mgr LePailleur.
Le 16 mars 1916, la loi constituant le Cimetière de l’Est de Montréal, parrainée par Lomer Gouin, premier ministre du Québec, Wenceslas Lévesque, député provincial du comté de Laval et Émery Larivière, conseiller municipal du quartier Mercier au Conseil de Ville de Montréal, est sanctionnée par le parlement du Québec.
Comme la « Compagnie Limitée du Cimetière de l’Est de Montréal » doit disposer des ressources nécessaires pour créer et aménager de toutes pièces un cimetière, des modifications sont apportées à la Loi en 1918 pour autoriser l’entreprise à emprunter.
Un premier bureau sur le site du cimetière
L’espace devenu insuffisant pour répondre adéquatement aux besoins des familles en deuil, les administrateurs décident, le 21 mai 1957, d’étoffer la structure administrative en dotant le Cimetière d’un véritable bureau sur le site.
L’édifice du premier bureau du Cimetière est livré fin avril 1958.
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04 - Gérard Bourgault, premier laïc directeur général
De 1916 à 1972, les curés de la paroisse Saint-François-d’Assise devenaient de facto présidents du conseil d’administration et directeurs-gérants du Cimetière de l’Est — le premier d’entre eux ayant été Mgr LePailleur et le dernier, l’abbé Adrien Robillard.
Soixante-six ans plus tard, la direction du Cimetière incombe dorénavant à un laïc. M. Gérard Bourgault fut le premier directeur général (1972-1983) nommé par le conseil d’administration n’appartenant pas au clergé.
Dès 1972, le directeur général convainc le conseil d’administration que le projet de modernisation du Cimetière doit prévoir l’aménagement d’un crématorium.
En 1977, le conseil d’administration du Cimetière mandate l’architecte André Ritchot pour concevoir un projet d’envergure qui modifiera considérablement l’allure générale du cimetière. Ce projet comprend, entre autres, un nouveau pavillon administratif, des chapelles d’accueil, de vastes stationnements et un sous-sol accueillant trois grands reposoirs réfrigérés où pourront être déposés dignement les défunts en attente de leur inhumation.
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05 - L’avènement du Repos Saint-François d’Assise
Au milieu des années 80, une réflexion stratégique s’engage sous la houlette de Mgr Turcotte, qui préside alors le conseil d’administration (1983-1987) et guide de façon tangible les choix que doit faire cette institution catholique qu’est le Cimetière.
L’une des recommandations principales touche le changement de nom. Le choix de la nouvelle appellation doit rendre compte du caractère apaisant et réconfortant du lieu, tout en rappelant le lien historique et séculaire liant le cimetière et sa paroisse fondatrice : Saint-François-d’Assise.
Au printemps 1986, le conseil d’administration confirme le nouveau nom du cimetière : « Le repos Saint-François d’Assise » ; un projet de loi privé est aussitôt sollicité pour modifier la charte du Cimetière.
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06 - Le développement des infrastructures
- Un système informatique à la fine pointe
- Aujourd’hui, un système informatique à la fine pointe intègre l’ensemble des activités administratives.
- De plus, un site web interactif permet aux internautes d’avoir accès à une foule d’informations incluant la recherche d’un proche décédé et la localisation de sa sépulture.
- L’équipement et la mécanisation améliorés
- Un crématorium de haute technologie
- Un système informatique à la fine pointe
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07 - Les nouvelles formes architecturales du rituel funéraire
Dès le milieu des années 80, le Cimetière est le premier au Canada à se doter d’une vision à long terme dans un plan d’ensemble harmonieux de construction de six mausolées-columbariums sur une période de 15 ans (de 1982 à 1997). L’architecte André Ritchot en conçoit les plans et érige en 1982 un premier mausolée-columbarium.
En 1999, cette vision est actualisée quand le Cimetière dépose à la Ville de Montréal sa nouvelle vision de développement, pour les vingt-cinq années suivantes. Ce plan privilégie un développement harmonieux de nouveaux mausolées-columbariums, l’ajout de plusieurs jardins et la renaturalisation de secteurs limitrophes aux résidences avoisinantes.
Pour la réalisation des cinq derniers mausolées-columbariums, le Cimetière travaille étroitement avec l’architecte québécois, Martin Frenette. Les onze mausolées-columbariums érigés ont l’avantage d’offrir aux visiteurs la possibilité de s’y recueillir 365 jours par année, à l’abri des contraintes saisonnières.
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08 - L’aménagement paysager du site
La volonté d’embellissement des lieux est constante. En 1971, un ambitieux plan d’aménagement préparé par Christian Lalonde (spécialiste en design de l’environnement) est accepté.
En 1989, François Lefebvre, 3e directeur laïc, sollicite l’architecte Roger Leblanc pour transformer en fenêtre de verdure l’entrée principale du cimetière, angle Desautels et Sherbrooke. Son plan audacieux est réalisé : créer un espace vert accueillant et une entrée majestueuse. Cela implique le déplacement du bureau des ventes de la rue Sherbrooke à son nouvel emplacement, face aux bureaux administratifs.
En 1999, toujours sous l’égide du 3e directeur laïc, l’idée d’un Jardin du Souvenir voit le jour lors du dépôt du plan directeur de développement des mausolées-columbariums. Aménagé en juin 2016 à l’occasion des célébrations entourant le centenaire du Cimetière, il a été inauguré et béni par l’abbé François Baril, curé de la paroisse Saint-François-d’Assise.
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09 - L’appui aux personnes endeuillées
Le Cimetière est en constant développement afin de répondre aux besoins des familles d’aujourd’hui et de demain. Au cours des années, il a tout mis en œuvre pour soutenir les familles, favoriser le recueillement, respecter les rites funéraires des différentes communautés, et ce en accord avec sa vocation catholique. Il veille aussi à offrir un appui psychologique aux personnes endeuillées.